Les abeilles jouent un rôle clé dans la pollinisation dont de nombreuses espèces (y compris nous, les humains) bénéficient des « fruits » de ce service écosystémique permis par la biodiversité. Mais la pollinisation est plus que jamais en danger car les abeilles disparaissent de plus en plus vite à la surface de la Terre. En cause principale : l’utilisation d’insecticides à grande échelle dans le cadre des agricultures intensives.
Quelques faits qui permettent de comprendre où nous en sommes et à quel point il y a urgence :
- Dans les prairies, entre 2008 et 2017, la population d’arthropodes (dont font partie les insectes et donc les abeilles) a chuté de 78% !
- Rien qu’en Europe, depuis les années 1990, les populations d’insectes ont chuté de près de 80% !
- En France, près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année.
Ce ne sont-là que quelques chiffres issues des rapports scientifiques de ces dernières années mais, déjà, ils donnent le ton sur l’ampleur de la catastrophe. Les abeilles sont en déclin généralisé partout sur la planète et la pollinisation, qui joue un rôle essentiel dans 75% des cultures vivrières mondiales, en est directement menacée. A tel point qu’en Chine, dans la région du Sichuan, des « homme-abeille » remplacent déjà les précieux insectes et pollinisent les fleurs à la main…
Face à ce constat d’urgence écologique, le projet La Part Consciente tente d’éclairer le citoyen sur les connaissances scientifiques (les faits) accumulées au cours des dernières décennies. L’objectif de ce projet, à la fois musical et de sensibilisation/vulgarisation par des vidéos explicatives, est de permettre à chacun de prendre conscience de l’ampleur de l’empreinte écologique humaine et de ses effets sur l’environnement, la biodiversité, le vivant. Son auteur, Alexandre Poulet, mise sur le partage de connaissances scientifiques. L’une des clés de notre temps pour mieux comprendre les rouages des mécanismes qui régissent le monde des vivants et construire un avenir désirable pour tous. Il n’est jamais trop tard pour questionner nos habitudes et réorienter nos choix de consommation. Et si 2020 était l’année du grand virage pour une nouvelle considération du vivant ?
Alexandre